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les pérégrinations de l'ami Roger....

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La jeunesse d'un petit garçon de Roudouallec, Morbihan, Bretagne, écrite par lui-même bien humblement.

La jeunesse d'un petit garçon de Roudouallec, Morbihan, Bretagne, écrite par lui-même bien humblement.

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les pérégrinations de l'ami Roger....

la densité historique....

 

 
- n°1: 25, rue de La Rochefoucauld
- n°2: rue de la Tour des Dames
- n°3: métro St-Georges, côté rue St-Georges
- n°4: métro St-Georges 28 - La Païna -
          rue Notre-Dame-de-Lorette....
- n°5: le Musée de la Vie Romantique


     Tout ceci tient dans un espace de 300 mètres. Le n°5, le Musée de la Vie Romantique, se trouve rue Chaptal, 300 mètres plus loin.... Petit circuit citadin plein d'histoires et d'Histoire.... On trouve "d'autres choses à lire" sur les murs alentours. Plus "contemporains, le Bus Palladium, le petit jet d'eau de Pigalle, c'est en haut, et la rue derrière Tour des Dames. De même que la rue Blanche, ou l'école de théâtre qui a disparu, etc....

 

 

le square d'Orléans

 

 
    Le square d'Orléans a son porche d'ouvert et ceci est rare! C'est une raison politicienne contemporaine....

     Nous sommes dans la rue Taitbout à 100 mètres de "Marie d'Orval". Sur le trottoir de droite, près de la Poste se trouve le "Square d'Orléans", c'est écrit sur le panneau. Les quatre corps de bâtiments disposés autour d'une cour centrale, rafraîchie depuis 1856 par une petite fontaine (vasque de 5m de hauteur et 3m de diamètre), furent édifiés en 1829 à la manière des squares anglais par l'architecte britannique Cresy sur des terrains achetés à Mademoiselle Mars. Le calme des lieux attirait un véritable phalanstère d'artistes romantiques. George Sand s'y installa au numéro 5 en 1842, bientôt rejointe par Chopin qui loua le rez-de-chaussée du numéro 9. Tous deux quittèrent le square après leur rupture en 1847.

    Le numéro deux fut habité par la danseuse Marie Taglioni, la cantatrice Pauline Viardot (soeur de la Malibran) et son mari Louis. Il y avait aussi dans les parages le peintre Dubufe, le sculpteur Dantan. Alexandre Dumas père y logea en 1832 en compagnie de l'actrice Mélanie Serres; il y composa "la Tour de Nesles".

     Le Square d'Orléans est un espace d'environ 500m² très aéré. En haut de la rue Taitbout se trouve la rue d'Aumale; au numéro 12, une plaque indique "François Mignet, historien, né à Aix-en-Provence le 8 Mai 1796, mourrut dans cette maison le 24 Mars 1884". un peu plus loin, sur le trottoir d'en face au numéro 3, Richard Wagner (1813 - 1883) vécut dans cette maison d'Octobre 1860 à Juillet 1861.

 

"ma" rue de La Rochefoucauld et le voisinage....

 

 
    Venons-en à la rue de La Rochefoucauld, au carrefour (n° 26) de la rue La Bruyère, auteur des "Caractères". Membre de l'Académie Française (plaque de signalisation de ville). Au-dessus, une autre plaque nous indique que le Peintre Auguste Renoir vécut dans cette maison de 1897 à 1902 (A. Renoir  1841-1919).

    Il est d'autres plaques que moi, Roger Bernard le Roudoualleccois de Paris, dois trouver et pour cela, il faut lever la tête!....

     Voilà! J'ai bien rempli ma journée et quelques feuilles de papier...
                                          

                                           De bon matin, j'ai quitté mon logis
                         pour me mettre en quête de journaux gratuits 
                                                   car je n'en trouve plus par ici
                                                                 (rime facile!...) 
   
    Je me suis rendu au métro Richelieu-Drouot, à l'autre bout du IXème, tout près de la Mairie. Tout près de là se trouve la salle de vente du même nom. Il y a sûrement d'autres plaques d'infos à trouver à l'entour.

    Dans la rue du Faubourg Montmartre se trouve le restaurant "Chez Chartier" (Félicie aussi.... Fernandel). Mais pour y arriver, nous passons devant le Musée Grévin, peut-être encore une histoire....

      Pour finir, et comme tout le monde, je n'ai pas failli, je me suis fait piquer les fesses contre la grille aussi.
                                               Profitons d'être un peu vieux,
                                               on nous soigne, on est mieux!... 

                            C'est fini pour aujourd'hui et j'ai déjà "bouffé" un stylo!

 

 

du lapin en cocote au Muséum....

 

 
    La journée débutait dès potron-minet alors qu'il faisait relativement frais.

     Après la procédure habituelle d'entretien corporel, il fallait encore faire diligence! Il me fallait, à moi Roger Bernard, faire un peu de cuisine car le travail ne manquait pas dans le programme journalier. Me voilà donc à cuisiner mon lapin à la cocote, agrémenté de quelques arômates, oignons doux, pruneaux, raisins secs, et quelques petites pommes de terre.

    Bien sûr il faut faire dorer ce succulent lagomorphe afin qu'il se tienne convenablement durant la cuisson. Cela était le deuxième travail et il me permettait, durant la cuisson, de remplir mon sac marin sans oublier l'essentiel:le ciré Cotten, la vareuse, et des vêtements retenant la mer et l'eau du ciel.

    Cette troisième partie accomplie, il convenait d'aller effectuer quelques photocopies des sujets glanés sur les panneaux d'infos, afin bien sûr de les transmettre à mon "blogueur en chef" Jacques Bleuzen.

     Après cette quatrième opération arrive l'heure de Midi.. Il est nécessaire de déjeûner car je dois être présent à une conférence ayant pour thème "les météores"; mais ladite séance se fait dans l'amphithéâtre du Muséum National de l'Histoire Naturelle, au Jardin des Plantes. Ceci dit, je prends le bus 67 qui lui-aussi fait un beau circuit. Il me faut descendre à Jussieu-Université. J'entre dans le parc par une des nombreuses entrées, près du labyrinthe, et je descends sur les pavés en grès mouillés.

     Me voilà arrivé! Enfin!...au sec. Nous ne sommes que quelques uns; mais bientôt, tout sera plein!!! 

 

Roger et les météorites....

 

 
    Les voilà qui arrivent, tous des retraités bien sûr, et une grande majorité de femmes (80%); certains alertes, d'autres moins, tout comme moi....Nous sommes pour la plupart des habitués de cet endroit et si je compte bien, nous nous trouvons environ à quarante par section, multiplié par quatre....ça fait du monde!

     Le sujet est bien présenté par Monsieur Matthieu Gaunelle, du laboratoire de minéralogie et de cosmologie du MNAN. Nous voilà partis observer les météores dans la nuit (cosmique). Un météore est l'ensemble d'une météorite et de sa queue lumineuse. Il en est des féreuses et bien d'autres aux noms imprononçables, de tailles très différentes, du centimètre au kilomètre. Toutes proviennent de quelque part dans le cosmos; mais comme elles sont constituées de matières et que celles-ci sont datables, l'origine et l'âge du Monde ne sont pas loin, il suffit d'attendre.

     Aujourd'hui, j'ai vu l'intérieur d'une météorite mais je n'y ai pas compris grand chose! Seule la fine croûte externe me "parle", toute lissée par le frottement de l'air alors qu'elle arrive sur terre. Elle a perdu toutes ses particules....

    C'était une heure passée bien agréablement; demain, un autre sujet....

    Juste à côté de l'amphithéâtre se trouve la "Maison des Cuviers", vieille bâtisse toute décrépite et vermoulue, mais tout de même qui a abrité en son temps le laboratoire de Henri Becquerel qui y découvrit la "radioactivité" le 12 Mars 1896.

     ( Ces dernières lignes, écrites sous la pluie, sur un journal mouillé....)