les pérégrinations de l'ami Roger....
RN 7........ ROAD 66........
Revenons encore sur la route, si vous voulez bien nous suivre là! La route, celle que l'on appelait chemin de terre, sableuse ou caillouteuse, poussiéreuse ou boueuse dans les chemins creux. Les routes sentent ainsi la noisette, la rose, les choux, l'artichaut, la lavande , les petits pois et les zharicots... Le crottin ou la bouse, le goudron ou le béton aussi!!
Il paraît que tous les chemins mènent à Rome. Et les grosses cloches prennent celui du vent! Le petit chemin montant, difficile, malaisé et sablonneux, fréquenté par les mouches, les chevaux et les coches s'est bien amélioré qualitativement. Il a pris du galon, s'est discipliné, il a été bétonné, on l'a rectifié, on l'a même discipliné, ouais! Et il a même changé de nom, tant il est fréquenté! On l'appelle départementale, nationale....
Pourtant, le meilleur d'entre eux est tout de même resté longtemps étroit, tortueux, long comme un jour sans pain, périlleux. Le poète chanteur Charles Trénet n'a pas manqué d'évoquer celui qui va de Paris jusqu'à Sète, en Provence, cette fumeuse "nationale 7"....
Partons sous d'autres cieux, de l'autre côté de l'Océan, en partant de Chicago pour aller jusqu'à San Francisco, the road "ROAD 66", la route 66!
Usée, râpée, démodée (je ne suis pas d'accord avec toi, Roger... JB), érodée, bétonnée, étroite, dangereuse? (Ah non, Roger! Là, tu exagères! C'est une route mythique! JB) Bordée de motels et de garages, d'épaves, de stations d'essence mortes, perdues et dégradées.... après des années glorieuses de vanité. Road 66 a juste le droit de subsister par quelques tronçons non autorisés ni entretenus. Comme tous ceux qui travaillent une fois qu'ils sont usés, ils sont vite cachés, et oubliés.
Comme le dit Marcel Proust, le héron, toujours à la recherche d'étangs perdus, la route est longue, je n'en puis plus, mon long bec au long cou attend un vain secours. Il y a aussi les chemins d'eau, souvenirs d'école de Emile Verharenne: "le batelier promène sa maison portée par les canaux, ce malheureux poète belge écrasé sourd par un train!
D'autres sont lointains, lointaines, montagneuses comme le voyage à Lhassa d'Alexandra David-Neel....
Il paraît que tous les chemins mènent à Rome. Et les grosses cloches prennent celui du vent! Le petit chemin montant, difficile, malaisé et sablonneux, fréquenté par les mouches, les chevaux et les coches s'est bien amélioré qualitativement. Il a pris du galon, s'est discipliné, il a été bétonné, on l'a rectifié, on l'a même discipliné, ouais! Et il a même changé de nom, tant il est fréquenté! On l'appelle départementale, nationale....
Pourtant, le meilleur d'entre eux est tout de même resté longtemps étroit, tortueux, long comme un jour sans pain, périlleux. Le poète chanteur Charles Trénet n'a pas manqué d'évoquer celui qui va de Paris jusqu'à Sète, en Provence, cette fumeuse "nationale 7"....
Partons sous d'autres cieux, de l'autre côté de l'Océan, en partant de Chicago pour aller jusqu'à San Francisco, the road "ROAD 66", la route 66!
Usée, râpée, démodée (je ne suis pas d'accord avec toi, Roger... JB), érodée, bétonnée, étroite, dangereuse? (Ah non, Roger! Là, tu exagères! C'est une route mythique! JB) Bordée de motels et de garages, d'épaves, de stations d'essence mortes, perdues et dégradées.... après des années glorieuses de vanité. Road 66 a juste le droit de subsister par quelques tronçons non autorisés ni entretenus. Comme tous ceux qui travaillent une fois qu'ils sont usés, ils sont vite cachés, et oubliés.
Comme le dit Marcel Proust, le héron, toujours à la recherche d'étangs perdus, la route est longue, je n'en puis plus, mon long bec au long cou attend un vain secours. Il y a aussi les chemins d'eau, souvenirs d'école de Emile Verharenne: "le batelier promène sa maison portée par les canaux, ce malheureux poète belge écrasé sourd par un train!
D'autres sont lointains, lointaines, montagneuses comme le voyage à Lhassa d'Alexandra David-Neel....
les autres routes.... les autres religions....
Vous savez, il y a d'autres routes encore: sur les mers, dans les airs, sur les montagnes et même dans les déserts.
C'est que tout est bon pour les voyageurs; on pense à certains mots tel que: si.... quand.... peut-être.... sûrement.... On "navigue" entre ces mots.
Certaines gens se bougent pour tenter de voir les Chateaux en Espagne, les Mines d'Or ou d'Argent.... Oui, tout cela fait bouger les gens.
On va dire que la Nature "aide" les gens, toujours eux; elle crée des voies et des chemins avec le vent et les courants de l'Océan.... Mais nous, l'Homme, on n'est pas arrivé le premier car les animaux savent nager, eux, pas besoin de leur apprendre. Ils savent nager pour leur bien, leur vie et leur survie, et par nécessité.
Souvent, la "faim" fait le voyageur, les autres n'étant qu'assistés, oisifs voire même dégénérés. Les routes? Elles servent à se mélanger pour grandir et pour évoluer. Rien n'est bénéfique, me semble-t-il. On ne gagne rien à rester cloîtrésenfermés, tondu, barbu ou tatoué....Autant de signes indiquant la fin du voyage, réussi ou manqué, butant sur la mer ou sur la montagne....
Les religions ne sont que des antiquités, des ilôts de fortune parqués et cloisonnés. Voilà que je me répète mais c'est bien ainsi, le voyage est abouti qui se termine dans les esprits..... A ce train-là, bon an mal an, je vais me croire devenu "philosophe", et c'est tant pis! Pourvu que je ne m'en rende pas compte.... Michel Onfray ou d'autres encore, on les voit en images télévisées dans des discours controversés et ça ne nous pousse pas vraiment "en avant", il me semble, non?....
Bon! Je crois bien que je me suis égaré!! Mais pas de clocher, pas de querelles et pas de propriété! Restons sauvages et libérés.... car "un loup qui meurt de faim...."
Les religions sont des abominations où règne la loi du plus fort, imposent (les religions) les coiffes et les tchadors, les barbes et les turbans, les croix et les bannières, les sacrifices et les baptêmes, les enterrements et les crémations et même les lapidations.
Ah, tristes ministres barbus, rasés, mitrés, enturbannés!.... Les seconds couteaux d'ermites perdus, malfaisants et mysanthropes assurément, répandent leur fiel et crache leur venin au son du muetsine, ou même à la télévision le dimanche matin!....
C'est que tout est bon pour les voyageurs; on pense à certains mots tel que: si.... quand.... peut-être.... sûrement.... On "navigue" entre ces mots.
Certaines gens se bougent pour tenter de voir les Chateaux en Espagne, les Mines d'Or ou d'Argent.... Oui, tout cela fait bouger les gens.
On va dire que la Nature "aide" les gens, toujours eux; elle crée des voies et des chemins avec le vent et les courants de l'Océan.... Mais nous, l'Homme, on n'est pas arrivé le premier car les animaux savent nager, eux, pas besoin de leur apprendre. Ils savent nager pour leur bien, leur vie et leur survie, et par nécessité.
Souvent, la "faim" fait le voyageur, les autres n'étant qu'assistés, oisifs voire même dégénérés. Les routes? Elles servent à se mélanger pour grandir et pour évoluer. Rien n'est bénéfique, me semble-t-il. On ne gagne rien à rester cloîtrésenfermés, tondu, barbu ou tatoué....Autant de signes indiquant la fin du voyage, réussi ou manqué, butant sur la mer ou sur la montagne....
Les religions ne sont que des antiquités, des ilôts de fortune parqués et cloisonnés. Voilà que je me répète mais c'est bien ainsi, le voyage est abouti qui se termine dans les esprits..... A ce train-là, bon an mal an, je vais me croire devenu "philosophe", et c'est tant pis! Pourvu que je ne m'en rende pas compte.... Michel Onfray ou d'autres encore, on les voit en images télévisées dans des discours controversés et ça ne nous pousse pas vraiment "en avant", il me semble, non?....
Bon! Je crois bien que je me suis égaré!! Mais pas de clocher, pas de querelles et pas de propriété! Restons sauvages et libérés.... car "un loup qui meurt de faim...."
Les religions sont des abominations où règne la loi du plus fort, imposent (les religions) les coiffes et les tchadors, les barbes et les turbans, les croix et les bannières, les sacrifices et les baptêmes, les enterrements et les crémations et même les lapidations.
Ah, tristes ministres barbus, rasés, mitrés, enturbannés!.... Les seconds couteaux d'ermites perdus, malfaisants et mysanthropes assurément, répandent leur fiel et crache leur venin au son du muetsine, ou même à la télévision le dimanche matin!....
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sur la route qui va, qui va, qui va et qui ne fint pas....
Humbles ou glorieuses, les routes portent le nom de chemins, sentiers, venelles, boulevards ou avenues et même allées. Pourquoi, lorsqu'on écrit leurs noms (Boulevards, Avenues), doit-on mettre une majuscule au début? L'apothéose de l'Avenue des Champs-Elysées, le top du top avec en haut l'Arc de Triomphe de l'Etoile, et en bas, la Place de la Concorde avec son obélisque des Dieux.
Je n'ai appris ni le Grec, ni le latin; mais "vanitas vanitatum peromnia vanitas". Si ce n'est pas de la route, tout ça?! Mais elle est bien courte.
Allons voir ailleurs où c'est moins décoré, et prenons le chemin du lavoir où il est nécessaire de s'agenouiller et de se pencher en humble posture à caractère féminin, les genoux dans le carrosse.
Le chemin de l'église est un peu malsain et plus risqué aussi car dans les mêmes positions, on y perd son esprit. Au lavoir, c'est plus sain, l'eau circule sur les mains, alors que normalement elle croûpit dans le bénitier, un vrai "bouillon de culture". L'une de ces eaux lave le corps et l'autre, les esprits.
On pense encore au chemin du jardin, avec tous ses parfums "Mignonne, allons voir si la rose...." Ici, par de flexion ni de génuflexion inutiles, seulement quelques épines qui donnent du goût à la vie, tout est clair et épanoui.
Ah, mais celui du cimetière est plus pénible sur les graviers; peu de mots, peu de bruit, seulement des fleurs, de l'eau et quelques outils.
Ceci dit, certaines routes sont un peu sombres mais néanmoins bien fréquentées surtout la nuit. Des phares, des portières, des bas, des baskets et des lampes, comme des feux-follets! Elles longent toujours les bois, les parcs et les jardins, et s'animent au crépuscule jusqu'au matin.... Vous avez compris, n'est-il pas??....
Je n'ai appris ni le Grec, ni le latin; mais "vanitas vanitatum peromnia vanitas". Si ce n'est pas de la route, tout ça?! Mais elle est bien courte.
Allons voir ailleurs où c'est moins décoré, et prenons le chemin du lavoir où il est nécessaire de s'agenouiller et de se pencher en humble posture à caractère féminin, les genoux dans le carrosse.
Le chemin de l'église est un peu malsain et plus risqué aussi car dans les mêmes positions, on y perd son esprit. Au lavoir, c'est plus sain, l'eau circule sur les mains, alors que normalement elle croûpit dans le bénitier, un vrai "bouillon de culture". L'une de ces eaux lave le corps et l'autre, les esprits.
On pense encore au chemin du jardin, avec tous ses parfums "Mignonne, allons voir si la rose...." Ici, par de flexion ni de génuflexion inutiles, seulement quelques épines qui donnent du goût à la vie, tout est clair et épanoui.
Ah, mais celui du cimetière est plus pénible sur les graviers; peu de mots, peu de bruit, seulement des fleurs, de l'eau et quelques outils.
Ceci dit, certaines routes sont un peu sombres mais néanmoins bien fréquentées surtout la nuit. Des phares, des portières, des bas, des baskets et des lampes, comme des feux-follets! Elles longent toujours les bois, les parcs et les jardins, et s'animent au crépuscule jusqu'au matin.... Vous avez compris, n'est-il pas??....
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on the road again....
Donc, n'oublions pas le Chemin de Compostelle....Je pense bien aux sabots de Modestine qui suit son Steevenson quelque part en Ardèche, en tirant sur sa longe, par les chemins et les sentiers.
J'ai suivi quelques routes presque toujours à pied, pour le plaisir ou la gloire d'être "médaillé". Le plaisir, c'est la forêt, ses chemins, ses haies et ses sentiers, avec seulement pour m'accompagner le bruit de mes pas sur les fênes ou les graviers. La gloire, ce n'est pas mon métier; mais sur son chemin, je me suis lancé!
Paris >>> Mantes-la-Jolie, 54 km....
Cette route de la "gloire" n'est longue que de 54 kilomètres à pied, de Paris à Mantes-la-Jolie; et cette marche à pied se fait la nuit, sous la lune, la neige ou la pluie et le vent réunis.
J'ai rencontré cinq routes glorieuses et deux sur lesquelles je fus "déchu"! Il existe des routes perdues, insensées et même superflues, qui ne mènent nulle part, reviennent à leur point de départ, voire même qui portent le nom de "périphériques", ce qui me ramène à ce gros clou perdu sur la place de Notre-Dame de Paris.
Oh non! Ne croyez point que je divague! Je sais ma route ordonnée par les mots sur la ligne, alignés.... Ce matin, c'est la quiétude du ménage et de la cuisine, mélangée aux écritures pour oublier un peu ces jeux dits olympiques mais qui ne sont en réalité que hargne et publicité. Pauvres champions aux routes limitées et aux programmes définis!! Pour eux, aucune liberté!! Toujours plus haut, toujours plus loin!!
Dans un autre genre, on trouve encore la "route de l'Elysée".... Aucune base de départ, mais un seul point d'arrivée avec peut-être une "suite", assurément le "Chemin des Dieux"!
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sur les routes....
Ce matin, en rêvassant dans mon lit, je pensais à quelques routes suivies. Celle de Katmandou est un peu éloignée dans le temps et oubliée; celle de Kerouac perdue dans les livres; celle du Bonheur est encore à trouver.... Celle de la vie est devant soi et celle du désert est infinie. La route qui mène au Paradis est tortueuse et incertaine, de même que celle menant en enfer se répand dans diverses voies.
Les routes ne sont pas éternelles, elles changent selon le moment l'esprit du lieu ou le désir des gens. Elles sont refaites tout le temps, usées par le temps. La route de la Soie a de multiples bras et celle des Indes a longtemps été attendue, perdue autour des continents; La route n'est qu'un mot à prendre par chacun de nous, peu importe la distance, seul compte le but.
Certains humains creusent des tunnels pour rejoindre d'autres routes tandis que d'autres veulent en sortir pour poursuivre la leur. C'est en partie pour cela que je préfère celles de la mer, qui suivent le vent et les courants des océans où il n'y a ni arrêt, ni péages, mais seulement des incidents que les marins appellent des "fortunes".
Il y a sur la place Notre-dame à Paris un gros clou en bronze qui paraît-il, est à l'origine de toutes nos routes françaises. Mais quelle prétention!
J'ai failli oublier la route des épices de Zanzibar, du Mozambique du poivre et de l'indigo. Il y a d'autres routes plus tristes qui mêlent les hommes et les bateaux.
Il n'y a pas que le Triangle des Bermudes, il y a surtout celui des esclaves qui suit le sens du vent. Les voiliers empactent la pacotille qui achète les esclaves, noirs évidemment et que le vent emmène par-delà l'océan aux Indes de l'Ouest et des Bermudes puis ces voiliers reviennent poussés le vent.
Le monde a bien évolué; la route de Compostelle à pied est devenue une rareté, plus de Bourdon et peu de piété; il suffit seulement d'y arriver.
Les routes ne sont pas éternelles, elles changent selon le moment l'esprit du lieu ou le désir des gens. Elles sont refaites tout le temps, usées par le temps. La route de la Soie a de multiples bras et celle des Indes a longtemps été attendue, perdue autour des continents; La route n'est qu'un mot à prendre par chacun de nous, peu importe la distance, seul compte le but.
Certains humains creusent des tunnels pour rejoindre d'autres routes tandis que d'autres veulent en sortir pour poursuivre la leur. C'est en partie pour cela que je préfère celles de la mer, qui suivent le vent et les courants des océans où il n'y a ni arrêt, ni péages, mais seulement des incidents que les marins appellent des "fortunes".
Il y a sur la place Notre-dame à Paris un gros clou en bronze qui paraît-il, est à l'origine de toutes nos routes françaises. Mais quelle prétention!
J'ai failli oublier la route des épices de Zanzibar, du Mozambique du poivre et de l'indigo. Il y a d'autres routes plus tristes qui mêlent les hommes et les bateaux.
Il n'y a pas que le Triangle des Bermudes, il y a surtout celui des esclaves qui suit le sens du vent. Les voiliers empactent la pacotille qui achète les esclaves, noirs évidemment et que le vent emmène par-delà l'océan aux Indes de l'Ouest et des Bermudes puis ces voiliers reviennent poussés le vent.
Le monde a bien évolué; la route de Compostelle à pied est devenue une rareté, plus de Bourdon et peu de piété; il suffit seulement d'y arriver.
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je suis en train de lire des extraits de tes mémoires tout haut car je suis au phone avec ma meilleure amie Monique, qui adore lire et qui aime particulièrement les romans du terroir... Elle me demande de te féliciter et me dit que tu pourrais aisément écrire un roman car c'est de qualité..