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les pérégrinations de l'ami Roger....

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La jeunesse d'un petit garçon de Roudouallec, Morbihan, Bretagne, écrite par lui-même bien humblement.

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les pérégrinations de l'ami Roger....

>>>>>>> MON PARIS <<<<<<<

 

 

mon p'tit musée de Paris....

 

 
    Ce dimanche 13 octobre à 10h20, par une matinée fraîche et ensoleillée, et aussi pour apaiser mes douleurs articulaires, je vais recommencer à écrire quelques lignes, mais qui ne sont pas de moi, néanmoins qui racontent l'Histoire de ce 9ème arrondissement de Paris qui est "le mien". Je m'en vais donc recopier ce qui est écrit sur les panneaux d'information de la ville de Paris et surtout de "mon" 9ème arrondissement. Justement, il y a , tout près de chez moi, une de ces plaques; elle sera la première d'une longue (??) liste, même si, là-bas, elle porte le numéro 5 et a trait au Musée de la Vie Romantique.

    Sur les terrains de l'ancienne maison religieuse de Saint-Lazare, vendus comme biens nationaux en 1792, d'habiles spéculateurs (déjà!) avaient créé, vers 1815, un vaste parc d'attractions dont les "Montagnes Russes", les premières en France, formaient le clou. Vendus vers 1820, ces terrains furent lotis en petits hôtels avec jardins, qui attirèrent la jeunesse romantique un peu fortunée de l'époque.

    Le peintre Ary Scheffer s'installa dans la rue Chaptal (où se trouve une bibliothèque municipale, qui possède un dôme à caissons) nouvellement ouverte, et aménagea autour, en son petit hôtel, un atelier et un jardin d'hiver avec fontaine en rocaille.

    Peintre d'Histoire, habile portraitiste, Scheffer recevait ici toute la Société Artistique et Littéraire de son temps: Chopin et George Sand, ses voisins du Square d'Orléans, Franz Liszt et Pauline Viardot, Lamenais, Augustin Thierry, etc.... Ce dernier y recevait aussi Ernest Renan, qui venait d'épouser Cornélie Scheffer, nièce du maître de la maiso.

    Transmis par la famille Renan à la ville de Paris, ce lieu consacré à la vie artistique et littéraire des années 1820-1860 est devenu ce "Musée de la Vie Romantique" (de son nom d'origine:"Hôtel Renan-Scheffer, 18 rue Chaptal"....

 

la "Nouvelle Athènes"....

 

 
    C'est ce même dimanche d'octobre, comme pour le musée....Le soleil est bien là, le ciel est bleu et peu nuageux car le vent emmène vite les nuages. C'est aussi pourquoi je reviens, avec les doigts "gelés" d'avoir recopié sur quatre plaques de la rue les infos de la ville et du quartier. La plaque de maintenant porte le numéro 1 d'une longue (peut-être?!) série.... Je ne les ai pas recopiées dans l'ordre chronologique.

    Nous sommes au numéro 25 de la rue de La Rochefoucauld. Ici meurt, en 1857, le poète Dureau de la Malle, inventeur du nom de ce quartier "la Nouvelle Athènes", situé à l'emplacement de l'ancien quartier des Porcherons.

    Un château y fut bâti au XIIIème siècle, où Louis XI s'arrêta en 1461. Ce nom de Nouvelle Athènes, dû à la grécomanie de l'opinion publique de l'époque, était un gage de succès de l'opération de lotissement de l'ancienne propriété du Duc de Valentinois, menée en 1820, par les architectes Lapeurière et Constantin, afin d'y créer un quartier résidentiel.

    Le style néo-classique, fort à la mode, vit bâtir plusieurs hôtels rue de la Tour des Dames et rue de la Rochefoucauld qui sont l'oeuvre des élèves de Percier. De nombreuses célébrités s'y installèrent: artistes, peintres, écrivains, mais aussi des "demi-mondaines"!!.... Le nom de "Nouvelle Athènes" ne tarde pas à désigner un périmètre plus vaste qui recouvre entre autres tout le quartier St-Georges
. Paris, capitale des Arts, avait alors son "centre" dans le neuvième arrondissement.
 

 

ces "hôtels" qui n'en sont pas....

 

 
    Je viens de recopier le premier récit au 25 de la rue de La Rochefoucauld, à cinq mètres de chez moi; l'histoire commence là. Je descends la rue et j'arrive après cent mètres devant le Musée Gustave Moreau; et devant ce musée, se trouve la rue de La Tour des Dames où l'on remarque le "Point Emeraude" du quartier. C'est un service municipal de la ville de Paris, où je me rends journellement afin de communiquer avec mon ami Jacques Bleuzen à Roudouallec, et m'informer de la santé et de la vigueur de nos potirons.... Au commencement de cette rue se trouve le 2ème panneau d'informations; et voici ce qui y est écrit:

    >>>> Hôtel de Mademoiselle Mars et de Mademoiselle Duchenais. Au numéro 1 de la rue se trouve l'Hôtel de Melle Mars. Il fut construit en 1746 et appartint entre autres à François Mahé de La Bourdonnais, Gouverneur des Indes; au navigateur Louis Antoine de Bougainville; au Maréchal Gouvion Saint-Cyr.    

    Profondément modifié par Constantin (architecte du quartier) en 1882. Melle Mars l'acheta en 1824 puis le fit modifier par Visconti. Commédienne célèbre au Théâtre Français et devenue riche, elle occupa cet hôtel jusqu'en 1838.

     En 1840, l'hôtel fut racheté par le Comte de Wagram, époux de Charlotte Clary. Au n°3, Mademoiselle Duchesnais, tragédienne, fit construire en 1822 un hôtel par Constantin. Elle en fit le lieu de rendez-vous des gens de lettres: Victor Hugo et tant d'autres.... Sa rivale de la Comédie Française, Melle Georges, "l'obligea" à quitter le théâtre en 1833 et elle dut vendre son hôtel un an plus tard.
Un autre artiste, Talma, naquit à Paris en 1763 et mourut en 1826 dans une maison située juste en face du Point Emeraude. Une plaque murale y est inscrite.

    Voilà. J'ai fait le tour du coin de la rue et je pousuis mon petit circuit  dans le quartier  pour aboutir en cinq minutes à la Place St-Georges, près du métro, du Théâtre et de la fontaine.... Je commence ici par Monsieur Thiers >>>>>>>  "Qu'on les fusillent!":

   
Place St-Georges, Hôtel Thiers. Homme d'Etat et historien, il fut élu Président de la République en 1871 par l'Assemblée Nationale. Cet hôtel fut celui de Mme Dosme, qui le vendit à son gendre Mr Thiers en 1833 pour la somme de 100 000 francs quand celui-ci épousa Elise Dosme. La maison fut détruite en 1871 par les Communards. C'est le peintre Courbet qui sauva les biens de Thiers; l'hôtal fut reconstruit en 1873 par Aldrophe, puis légué à l'Institut en 1905 avec sa bibliothèque par la belle-soeur de Thiers, Félicie Dosme.
 

 

Ah ! Ces "Riches"....

 

 
    De l'autre côté du rond-point situé non loin de mon logis, au n°28 se trouve l'Hôtel de la Païva. Le quartier St-Georges fut loti de 1821 à 1824 par une société financière présidée par Monsieur Dosne, futur beau-père de Adolphe Thiers.

    La fontaine centrale de la place date de 1824 et servit d'abreuvoir à chevaux. Elle fut tarie en 1906 par la construction du métro Nord-Sud (ligne 12), et remise en eau le 10 Mai 1995. Le buste de Gavarni, peintre des "Lorettes", surmonte la fontaine depuis 1911; il est l'oeuvre de Puech et de Guillaume.

    C'est en 1840 que l'architecte Renaud construisit cet immeuble dans un style "Gothique Renaissance". Thérèse Lochmann, demi-mondaine "en vue", qui venait d'épouser le Marquis Païva y Arunjo vient y habiter en 1851.
Puis elle fit construire un nouvel hôtel aux Champs Elysées. Elle devint une courtisane adulée sous le Second Empire sous le nom de "La Païva".