les pérégrinations de l'ami Roger....
ça drague dur!....
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En général le chargement s'effectue depuis une drague (elle peut être suceuse, à godets ou dérocheuse), le long de laquelle la marie-salope vient à couple.
Lorsque la marie-salope est pleine, on la décharge, soit à quai par le haut, soit dans une zone de dépotage par le bas via une ouverture du fond.
Mon truc à moi, finalement ce n'est vraiment pas la "pêche". Quand ça ne mord pas, eh bien je laisse tout planté là: mon tonton, les cannes et les vélos, je préfère et je file aussitôt rêver devant les cargots....
Les pétroliers sont loin et relégués dans un autre bassin. Remarquez, un port, de pêche ou autre, ça s'entretient; et celui-ci, au Havre (enfin, une partie!) est en "ruines", comme pratiquement toute la ville, d'ailleurs. Alors, pour y naviguer, il faut draguer partout, on trouve de tout au fond de l'eau: de la vase, des bombes, des épaves.
C'est la raison pour laquelle on connait des bateaux au nom peu glorieux, commes les "Marie-Salope", ou drague à godet. Ici, nos deux "Marie" s'appellent Ontario et Port-Arthur; et la drague se nomme "Amiral de La Mailleraye".
Ces bateaux trouvent leur sale boulot dans la vase et dans les fumées, sans oublier quelques arrêts quand le godet ramasse une bombe, eh oui!....
Flute!.... Je ne sais plus trop où j'en suis!
Le quai d'escale n'est pas bien loin, juste à l'entrée du bassin de marée. Bien sûr, les escales sont brèves; on peut apercevoir un petit paquebot qui arrive de très loin; son nom: "Eva Peron"... C'est l'heure de gloire de l'Argentine! (don't cry for me, Argentina....).
Sachez que j'y ai aussi déjà admiré des girafes au long cou dans de grandes caisses pendues aux câbles des grues; il y avait eu, au préalable, ce petit voyage "aérien" avant de prendre ce bateau puis le train....
Mais voilà! Je suis tout près de la maison, et figurez-vous que j'ai "oublié" mon vélo, mes cannes et........ mon tonton!!!!
Je pêche, tu pêches, on pêche....
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Voyons, voyons.... De quoi vais-je bien pouvoir "parler" ce jour? Tiens, restons à la pêche.
Tancarville n'est pas bien loin, une vingtaine de kilomètres tout au plus en voiture. C'est un petit bourg sur la falaise, tout fier de son grand pont tout neuf, la gloire du moment. Bien sûr, on y trouve plusieurs "cafés" ainsi que des boutiques de souvenirs. L'un des cafés porte un nom particulier: "la pissotière à madame"....
Descendons vers le canal où nous allons pêcher. Nous sommes sans doute un dimanche ce jour-là et peut-être bien sommes-nous en été....Je ne m'en souviens plus très bien. Allez, pêchons! Je tiens bien ma belle canne en bambou avec laquelle je ne "prends" rien, d'habitude. Dany, ma chère cousine, en a une aussi, de même que mon oncle, alors que ma tante fait je-ne-sais-quoi.... Et voici ce qui arriva!
Cela fait plusieurs quarts d'heure que rien ne mord et il sera bientôt l'heure de replier les gaules et de ramasser les paniers. Mais voilà que ma canne remue un peu! Une touche, pardi!!! Le poisson, c'est pour moi!!! Hop! Je ferre et je mouline aussitôt. Je remonte un carrelet qui pour sûr ne se sauvera pas.Eh bien, aujourd'hui, j'ai de la veine! Mais c'est passé "pas loin" car le pauvre poisson à le hameçon dans les yeux!!!
Cela intrigue un peu tout le monde et surtout ma chère Dany. Au fait, je ne sais même pas si elle a pris quelque chose. Allez, rentrons à la maison, la pêche est terminée.
Tancarville n'est pas bien loin, une vingtaine de kilomètres tout au plus en voiture. C'est un petit bourg sur la falaise, tout fier de son grand pont tout neuf, la gloire du moment. Bien sûr, on y trouve plusieurs "cafés" ainsi que des boutiques de souvenirs. L'un des cafés porte un nom particulier: "la pissotière à madame"....
Descendons vers le canal où nous allons pêcher. Nous sommes sans doute un dimanche ce jour-là et peut-être bien sommes-nous en été....Je ne m'en souviens plus très bien. Allez, pêchons! Je tiens bien ma belle canne en bambou avec laquelle je ne "prends" rien, d'habitude. Dany, ma chère cousine, en a une aussi, de même que mon oncle, alors que ma tante fait je-ne-sais-quoi.... Et voici ce qui arriva!
Cela fait plusieurs quarts d'heure que rien ne mord et il sera bientôt l'heure de replier les gaules et de ramasser les paniers. Mais voilà que ma canne remue un peu! Une touche, pardi!!! Le poisson, c'est pour moi!!! Hop! Je ferre et je mouline aussitôt. Je remonte un carrelet qui pour sûr ne se sauvera pas.Eh bien, aujourd'hui, j'ai de la veine! Mais c'est passé "pas loin" car le pauvre poisson à le hameçon dans les yeux!!!
Cela intrigue un peu tout le monde et surtout ma chère Dany. Au fait, je ne sais même pas si elle a pris quelque chose. Allez, rentrons à la maison, la pêche est terminée.
A l'eau....
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Le Havre, quartier du Perrey, rue de La Mailleraye, entre la mer, le chantier naval Augustin Normand et ses ponts levants, la rue de Paris, et juste derrière, la rue Michel Yvon....
Observons bien ce chantier naval des bateaux en acier, un grand mur de briques et un bâtiment en béton: la Direction. Dans cette bâtisse, on peut voir des vitrines de présentation dont l'une offre aux regards la gloire passée de la première hélice en bois de Frédéric Sauvage, ingénieur et inventeur du XIXème siècle, associé d'Augustin Normand. C'est cette réplique que l'on peut voir actuellement au Musée de la Marine à Paris.
Il existe dans ce chantier un marteau-pilon qui écrase ses grosses billes d'acier avec acharnement car il faut en "sortir" des bateaux!!! J'en ai vu deux de ceux-là: le sous-marin Espadon et le câblier Marcel Bayard. Le sous-marin était entreposé dans son hangar; durant quelques jours, on a rodé ses moteurs, si bien que tout le monde a pu profiter des décibels produits et envolés. Le câblier était plus tranquille, on n'en voyait que l'arrière avec les deux grandes hélices latérales et, grande nouveauté, une petite hélice centrale dans sa tuyère avec son moteur électrique....
Puis vint le jour du lancement. Ce fut un jour de gloire pour tout le chantier! Le boulevard Clémenceau avait dû être fermé pour la circonstance. Les rails de bois sont bien "graissés", la foule venue sur place attend le lancement qui lui aussi, attend la marée haute.... Enfin les ponts sont levés, le processus de lancement va commencer. Certes, les "Abeilles" attendent le nouveau lancé, c'est l' "Espadon" qui sera le premier livré....
Le voilà parti!!! Il paraît lourd, mais il a quand même fière allure.
Observons bien ce chantier naval des bateaux en acier, un grand mur de briques et un bâtiment en béton: la Direction. Dans cette bâtisse, on peut voir des vitrines de présentation dont l'une offre aux regards la gloire passée de la première hélice en bois de Frédéric Sauvage, ingénieur et inventeur du XIXème siècle, associé d'Augustin Normand. C'est cette réplique que l'on peut voir actuellement au Musée de la Marine à Paris.
Il existe dans ce chantier un marteau-pilon qui écrase ses grosses billes d'acier avec acharnement car il faut en "sortir" des bateaux!!! J'en ai vu deux de ceux-là: le sous-marin Espadon et le câblier Marcel Bayard. Le sous-marin était entreposé dans son hangar; durant quelques jours, on a rodé ses moteurs, si bien que tout le monde a pu profiter des décibels produits et envolés. Le câblier était plus tranquille, on n'en voyait que l'arrière avec les deux grandes hélices latérales et, grande nouveauté, une petite hélice centrale dans sa tuyère avec son moteur électrique....
Puis vint le jour du lancement. Ce fut un jour de gloire pour tout le chantier! Le boulevard Clémenceau avait dû être fermé pour la circonstance. Les rails de bois sont bien "graissés", la foule venue sur place attend le lancement qui lui aussi, attend la marée haute.... Enfin les ponts sont levés, le processus de lancement va commencer. Certes, les "Abeilles" attendent le nouveau lancé, c'est l' "Espadon" qui sera le premier livré....
Le voilà parti!!! Il paraît lourd, mais il a quand même fière allure.
le sous-marin, les heures et le mauvais temps....
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"L'Espadon" est donc lancé.... Oh la la!!!!.... Il file droit sur la digue nord, où il va sûrement se fracasser!!!! Mais un grand "ouf"!!! dans les spectateurs car on parvient heureusement à l'arrêter! Les "Abeilles" sifflent et s'apprêtent à le remorquer. Hélas, la fête est déjà finie, la journée fut animée, saperlipopette! A présent, on rabaisse les ponts, chacun rentre à la maison.
C'est comme ici, à Paris, de nos jours. Le soleil est parti, il est maintenant 5 heures et demie. Mais qu'est-ce donc l'heure, aujourd'hui? Il va falloir que j'écrive sur ce sujet aussi, car une journée de zéro à 24h peut être différemment disons fractionnée. Je crois que cela me fera changer d'idée et de sujet, et sans doute aussi reprendre mes esprits. Mais voilà que je reprends la plume, coquin de sort!
Il est 6h et demie; il fait sombre et la pluie tombe, avec les éclairs, le tonnerre, le bruit. Tout cela est pourtant bien naturel car il fait assez chaud ce jour; l'eau s'est sans doute évaporée et a formé des nuages qui se sont déplacés. Oui mais le ciel s'est refroidi quelque peu, il comprime les nuages et laisse ainsi tomber la pluie. C'est ce qu'on appelle un "grain", en terme marin.
Nos marins saluent ces grains, mais sur les voiliers seulement car ces fameux grains risquent bien de faire tomber les gréements; c'est pourquoi ils enlèvent les voiles pour "saluer" ces grains!
Et que vivent les marins!!! Moi, j'aime la Marine, Potemkine!....
C'est comme ici, à Paris, de nos jours. Le soleil est parti, il est maintenant 5 heures et demie. Mais qu'est-ce donc l'heure, aujourd'hui? Il va falloir que j'écrive sur ce sujet aussi, car une journée de zéro à 24h peut être différemment disons fractionnée. Je crois que cela me fera changer d'idée et de sujet, et sans doute aussi reprendre mes esprits. Mais voilà que je reprends la plume, coquin de sort!
Il est 6h et demie; il fait sombre et la pluie tombe, avec les éclairs, le tonnerre, le bruit. Tout cela est pourtant bien naturel car il fait assez chaud ce jour; l'eau s'est sans doute évaporée et a formé des nuages qui se sont déplacés. Oui mais le ciel s'est refroidi quelque peu, il comprime les nuages et laisse ainsi tomber la pluie. C'est ce qu'on appelle un "grain", en terme marin.
Nos marins saluent ces grains, mais sur les voiliers seulement car ces fameux grains risquent bien de faire tomber les gréements; c'est pourquoi ils enlèvent les voiles pour "saluer" ces grains!
Et que vivent les marins!!! Moi, j'aime la Marine, Potemkine!....
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un petit paradis?
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Rue de La Mailleraye, eh bien la famille s'agrandit: Mino est arrivé et tout notre petit monde se réjouit; et Sultane aussi! Ces deux-là formeront une bonne équipe, surtout pour la sieste!
Comme je pense l'avoir écrit ailleurs qu'ici, Sultane, c'est la crème des chiennes: pleine d'amour et de désirs, surtout pour les promenades. Elle est remplie de force, de volonté, surtout pour aller se baigner, la coquine. Dany et moi sommes des "gamins" qui peinons à la retenir.... Bientôt, la voilà à l'eau! Attendons maintenant qu'elle en revienne, et il y en aura sans doute pour un moment! A son retour, gare à ses secouements qui nous arrosent abondamment.
C'est quand même un bon chien de garde, même si elle paraît innocente quelque peu. Et attention à celui ou à celle que l'animal ne connaît pas! J'en sais quelque chose....
Avec Mino dans son "berceau" et Sultane au pied de celui-ci, tout cela ressemble à un petit paradis. Laissons-les donc dormir ainsi!
Comme je pense l'avoir écrit ailleurs qu'ici, Sultane, c'est la crème des chiennes: pleine d'amour et de désirs, surtout pour les promenades. Elle est remplie de force, de volonté, surtout pour aller se baigner, la coquine. Dany et moi sommes des "gamins" qui peinons à la retenir.... Bientôt, la voilà à l'eau! Attendons maintenant qu'elle en revienne, et il y en aura sans doute pour un moment! A son retour, gare à ses secouements qui nous arrosent abondamment.
C'est quand même un bon chien de garde, même si elle paraît innocente quelque peu. Et attention à celui ou à celle que l'animal ne connaît pas! J'en sais quelque chose....
Avec Mino dans son "berceau" et Sultane au pied de celui-ci, tout cela ressemble à un petit paradis. Laissons-les donc dormir ainsi!
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Vous savez observer ,bien décrire et transmettre vos émotions,nous en profitons si bien!!! Maintenant ,nous connaissons la marie-salope,ce n'est pas très beau ;mais c'est ainsi.