les pérégrinations de l'ami Roger....
ôde à Madame Landrieux, ou Vive les Abeilles!...
Je reprends mes écritures du matin
sur base de cannes à pêche et de poissons.
Ce matin, je ne suis pas sorti; marcher ou écrire, il faut choisir. Ma promenade de 2 heures m'a conduit à la Mairie du 9ème arrondissement de Paris et à la Salle Drouot.
J'ai aussi rencontré ma belle Indienne Navjat, toujours aussi douce et calme à qui je baise le cou, ce qui chez eux ne se fait pas du tout. J'ai réussi à l'appaiser; elle qui était un peu frustrée, la voilà maintenant détendue et mieux affirmée.
Mais revenons à nos pêcheurs.
Et à Dany, qui prend des cours l'après-midi, c'est pour jouer aux cartes qu'elle vient là, la belote et le rami, et tout cela m'ennuie.
Me revoilà encore parti voir les "Abeilles"(bateaux spéciaux) ou je ne sais quoi; le "radar" par exemple, énorme tour métallique avec son rateau tournant, un monstre que l'on ne trouve plus maintenant.
Parlons de Madame Landrieux, maîtresse-femme et veuve de pêcheur qui, à ses heures perdues, raccommode les filets et reçoit en échange des monceaux de poissons de première qualité car tout frais pêchés, qu'elle partage avec son entourage. Il y a beaucoup de poissons plats: des soles, des carrelets et du hâ; avec la saison arrivent les lisettes, jeunes maquereaux en goguette (migration). Ma tante en prépare des plats entiers, arrosés de vin blanc et d'aromates.
Madame Landrieux n'est pas ma copine car je suis un enfant qu'elle ne connaît pas. Mais tout va bien dans la maison: jeunes et vieux, filles et garçons. Il y a des gens que j'ai oubliés, je pense maintenant à Monsieur et Madame Poré que j'ai vus peu longtemps, et qui s'en sont allés à la montagne pour se soigner....
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Lancés!...
Donc Le Havre, quartier du Perrey, rue de la Mailleraye, entre la mer, le chantier naval Augustin Normand et ses ponts levants, la rue de Paris et juste derrière, la rue Michel Yvon. Regardons le chantier naval des bateaux en acier, un grand mur de briques et un bâtiment en béton, la "Direction"??
Dans cette bâtisse, il y a des vitrines de présentation, dont l'une offre aux regards avides la gloire passée de la première hélice en bois de Frédéric Sauvage, ingénieur et inventeur du 19ème siècle, associé de Augustin Normand. C'est cette réplique que l'on trouve actuellement au Musée de la Marine de Paris.
Il y a dans ce chantier un marteau-pilon qui écrase ses billes d'acier avec acharnement, car il faut bien en faire.... des bateaux! J'en ai vu deux de ceux-là: le sous-marin "Espadon" et le câblier "Marcel Bayard"; le sous-marin était caché dans son hangar; mais durant quelques jours, on a rodé ses moteurs et tout le monde a profité de ces décibels envolés. Le câblier était plus tranquille et on ne voyait que son arrière avec ses deux grandes hélices latérales et, grande nouveauté, une petite hélice centrale dans sa tuyère avec son moteur électrique.
Vint le jour du lancement, jour de gloire pour le chantier. Tout le boulevard Clémenceau était fermé. Les rails de bois sont bien graissés, la foule attend le lancement qui, lui, attend la marée haute. Enfin les ponts sont levés et ça va commencer. Bien sûr il y a les "Abeilles" qui attendent le nouveau lancé: c'est l' "Espadon" qui sera livré!
Le voilà parti!
Mais il semble lourd, bien qu'élancé tout de même.
Dans cette bâtisse, il y a des vitrines de présentation, dont l'une offre aux regards avides la gloire passée de la première hélice en bois de Frédéric Sauvage, ingénieur et inventeur du 19ème siècle, associé de Augustin Normand. C'est cette réplique que l'on trouve actuellement au Musée de la Marine de Paris.
Il y a dans ce chantier un marteau-pilon qui écrase ses billes d'acier avec acharnement, car il faut bien en faire.... des bateaux! J'en ai vu deux de ceux-là: le sous-marin "Espadon" et le câblier "Marcel Bayard"; le sous-marin était caché dans son hangar; mais durant quelques jours, on a rodé ses moteurs et tout le monde a profité de ces décibels envolés. Le câblier était plus tranquille et on ne voyait que son arrière avec ses deux grandes hélices latérales et, grande nouveauté, une petite hélice centrale dans sa tuyère avec son moteur électrique.
Vint le jour du lancement, jour de gloire pour le chantier. Tout le boulevard Clémenceau était fermé. Les rails de bois sont bien graissés, la foule attend le lancement qui, lui, attend la marée haute. Enfin les ponts sont levés et ça va commencer. Bien sûr il y a les "Abeilles" qui attendent le nouveau lancé: c'est l' "Espadon" qui sera livré!
Le voilà parti!
Mais il semble lourd, bien qu'élancé tout de même.
L' "Espadon" est donc lancé, mais horreur!! il file droit sur la digue Nord, où il va assurément de "fracasser"!!!!!!! Grâce au ciel (?), on parvient à l'arrêter!! Les "Abeilles" sifflent et vont le remorquer... Mais la fête est finie, de cette journée animée. Maintenant, on rabaisse les ponts... et chacun rentre à la maison. |
les grains qu'on ne sème pas....
Ici, à Paris, le soleil est parti, il est maintenant cinq heures et demie... Mais qu'est-ce donc l'heure, aujourd'hui?? Il faudra que j'écrive sur ce sujet-là aussi, car une journée de zéro à vingt-quatre heures peut être différemment fractionnée... Mais cela me fait changer de sujet, et reprendre mes esprits que j'avais un peu perdus.
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Je reprends la plume car il est six heures et demie, qu'il fait sombre et que tombe la pluie, avec les éclairs, le tonnerre et le bruit. Tout ça est bien naturel car il a fait chaud aujourd'hui et l'eau s'est évaporée et a formé des nuages qui se sont déplacés; mais le ciel s'est refroidi qui comprime les nuages et fait tomber la pluie. C'est ce qu'on appelle un "grain", en termes marins. Les Marins saluent ces grains, mais sur les voiliers seulement car ils risquent de faire tomber le gréement. C'est pourquoi ils enlèvent les voiles pour saluer les grains... Vivent les Marins!!
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le quadrupède à poils mi-ras....
Belle matinée ensoleillée, ce jeudi 14 juin!...Et il paraît que ça va durer... Rue de la Mailleraye, la famille s'agrandit car Mino est arrivé. Tout le monde se réjouit, et Sultane aussi. Ces deux-là feront une bonne équipe, surtout pour la sieste. Comme je l'ai écrit ailleurs, Sultane est la crème des chiennes. Pleine d'amour et de désirs, surtout pour ses promenades. Elle est pleine de force et de volonté, surtout pour aller se baigner.
Dany et moi sommes des gamins qui peinons à la retenir; bientôt, la voilà dans l'eau. Attendons maintenant qu'elle revienne, il y en aura sans doute pour un moment!... Mais à son retour, gare aux secouements qui pourraient nous arroser abondamment!!... C'est un bon chien de garde, notamment, même s'il paraît innocent. Gare à celui qu'elle ne connaît pas! J'ai été de ceux-là!.... Avec Mino dans son berceau et Sultane aux pieds de celui-ci, ça ressemble à un petit paradis! Laissons-les dormir ainsi....
Dany et moi sommes des gamins qui peinons à la retenir; bientôt, la voilà dans l'eau. Attendons maintenant qu'elle revienne, il y en aura sans doute pour un moment!... Mais à son retour, gare aux secouements qui pourraient nous arroser abondamment!!... C'est un bon chien de garde, notamment, même s'il paraît innocent. Gare à celui qu'elle ne connaît pas! J'ai été de ceux-là!.... Avec Mino dans son berceau et Sultane aux pieds de celui-ci, ça ressemble à un petit paradis! Laissons-les dormir ainsi....
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Aimez-vous les tourteaux?...
Changeons de programme. Il fait beau, et c'est la période des grandes marées; pour en "profiter", il faut aller à Saint-Jouin-Bruneval (Antifer).
C'est là, au pied de la falaise, en prenant le sentier dans la Valeuse, que se trouvent les tourteaux, ces gros crabes que l'on nomme "dormeurs" ailleurs. Mais ils ne dorment pas, au fond de leur terrier, ils évitent les mains, les pinces et les crochets...
Mais St-Jouin, c'est une expédition! Il faut que tout soit prêt pour partir de bon matin. Tous les gens pensent ainsi et la route est envahie de 2 CV et de 4L, les voitures du moment. Le sentier de la Valeuse est long et tortueux avec ses marches irrégulières, bien pentues mais il faut s'y faire....La descente, l'espoir aidant, doit prendre un quart d'heure. C'est un convoi de petits porteurs qui guettent les marches du haut en bas.
Il y en a pour un moment. Certains crochètent, d'autres pique-niquent en surveillant les enfants....
Mais bientôt, il faut remonter avec ce que l'on a cueilli et ne pas être le dernier dans le chemin qu'on doit remonter. Bien sûr on monte à petits pas , et lentement, en haletant... mais le coeur bat et on est content.
C'est là, au pied de la falaise, en prenant le sentier dans la Valeuse, que se trouvent les tourteaux, ces gros crabes que l'on nomme "dormeurs" ailleurs. Mais ils ne dorment pas, au fond de leur terrier, ils évitent les mains, les pinces et les crochets...
Mais St-Jouin, c'est une expédition! Il faut que tout soit prêt pour partir de bon matin. Tous les gens pensent ainsi et la route est envahie de 2 CV et de 4L, les voitures du moment. Le sentier de la Valeuse est long et tortueux avec ses marches irrégulières, bien pentues mais il faut s'y faire....La descente, l'espoir aidant, doit prendre un quart d'heure. C'est un convoi de petits porteurs qui guettent les marches du haut en bas.
Il y en a pour un moment. Certains crochètent, d'autres pique-niquent en surveillant les enfants....
Mais bientôt, il faut remonter avec ce que l'on a cueilli et ne pas être le dernier dans le chemin qu'on doit remonter. Bien sûr on monte à petits pas , et lentement, en haletant... mais le coeur bat et on est content.
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Salut Roger,
bien bien de Francis et Josiane