les pérégrinations de l'ami Roger....
le panier à salade....
Le long du quai, tous les déchets vont à l'eau.... La pollution? Mais quelle pollution, hein?? C'est quoi, ça, la pollution?? Dans l'avant-port et dans les bassins, on trouve de tout, vraiment: des feuilles de salade justement, des cageots, de l'huile et même des poissons!
Pas bêtes, les poissons! Cachés sous les coques des remorqueurs et des cargots à attendre leur pitance régulière et abondante; ce qui permet aux pêcheurs du dimanche de ne pas revenir bredouilles (sauf moi!!) Ici, tout un chacun pêche au quai des "Abeilles" car la gode, les maquereaux migrants et quelques carrelets sont toujours présents et bien nourris; l'autre variété de "maquereaux" aussi.
Bien sûr que dans un port, le monde entier habite, il existe des quartiers pour accueillir tout ce monde. Mais chacun sait que l'Homme est quelqu'un de "particulier"; et ce qu'il n'aime pas voir, eh bien li le montre quand même, mais dans le noir.
Cependant, il est bien là, oui, le monde des "filles à matelots"! Celles des gogos, des gigolos, des maquereaux.... Entre le port et la gare, le monde voyage dans tous ses "transports"...
A part ça, laissez-moi encore vous "dire" que certains bateaux portent de drôles de noms, par exemple la "Marie-Salope", drague à godets ou drague suceuse en marche, etc.... Toute une escadre malpropre peut-être mais aussi efficace, tant sur l'eau que dans les "bars"....
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faut bien rire un peu!....
Dany m'a remis des souvenirs, à savoir qu'on pouvait trouver, sur le sentier, une source qui abreuvait et rafraîssissait agréablement tous les amateurs de marche au grand air .... Le départ se faisait de bonne heure et la 4CV pétaradait avec nous deux à l'arrière, bien serrés et excités avec sans doute des sandales aux pieds....
Il y avait aussi des fêtes d'été au cours desquelles nous avions des libertés, comme celle de chanter "une jolie fleur dans une peau d'vache" de Georges Brassens, chanson qui offusquait les gens bien pensants! Alors, que dire des enfants "innocents"? Les manèges tournant et ondulants composés d'avions et d'hélicoptères, pschttt! pschttt!!!!.... En haut!.... En bas!.... Encore une fois!.... Les cigarettes en chocolat, les cornets de glace, la barbe à papa, une bouteille de soda.... Pas d'embrouilles en ce temps-là.... La fête est là, tout le monde y va....
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de Brest à Dunkerque . . . . (1)
J'arrive....
Il est 13h30 ce Samedi 7 Mai 2011 et je descends du TGV. Après 5h de voyage, je peux enfin me lever. Un coup d'oeil pour me repérer et me voilà parti à marcher avec mon chariot pliant, sur lequel j'ai attaché mon sac marin plein de vêtements. Je descends lentement, en m'arrêtant souvent; rien ne presse, j'ai tout mon temps. Au quai Malbert j'arriverai bien, et le bateau ne part que demain....
Me voilà enfin arrivé, en trébuchant sur les pavés. La "Recouvrance" n'est pas à quai, il est trop tôt, je l'attendrai. Près de moi se trouve l'Abeille Bourbon, remorqueur bleu et monstrueux. J'y jette un oeil et je m'en vais, traînant mon chariot sur les quais. Mon estomac gargouille un peu, c'est vrai que j'ai le ventre creux; je cherche à me restaurer, mais c'est trop tard, tout est fermé. Sur les pavés, mon chariot cahote, et après quelques marches perdues, dans une brasserie je suis assis et bienvenu. Mais pour manger, c'est encore raté!
J'ai une place stratégique d'où, en levant mon verre de bière, je peux voir aisément où la goélette accostera sûrement.... La voilà enfin arrivée avec ses passagers enchantés par cette journée ensoleillée. Les matelots sont affairés à préparer leur voilier. Je me présente à la coupée. Enfin j'ai mis mon sac à bord! Finis pour moi tous les efforts à traîner mon chariot grinçant dans tous les bistrots du port. Maintenant je suis libéré! Plus de contrainte.... Alors je vais me ballader....
à suivre.... Roger Bernard, Roudouallec - Paris.
de Brest à Dunkerque . . . . (2)
Je suis prêt....
Il se fait tard, je peux enfin me restaurer au "Café du Port" le bien-nommé. Un Marsala pour commencer, et une pizza arrosée de vin rouge corsé; j'ai besoin de me requinquer! Après ce repas apprécié, à la brasserie je suis retourné, où quelques bières j'ai consommées. Des bières amères, il n'y a qu'elles qui désaltèrent. Ensuite j'ai rejoint le bord et sous la couette me suis couché et endormi. Cette nuit-là le vent est monté et il y a eu quelques ondées....
Dimanche matin à marcher sur le pont glissant. Je tente de me réveiller. Le vent est fort et vivifiant. A bord, il y a deux matelots, un gabier et le bosco; je suis le seul passager. Le patron vient d'arriver avec deux matelots de bordée. Enfin, quelques hommes s'annoncent; ce sont les autres passagers. L'heure du départ approche et bientôt, tout va changer.
"Les filles!" Elles sont arrivées ce matin, tirant leur chariot à la main, harassées et fatiguées par une nuit dans le train. Mais du quai au ponton, il faut passer par l'escalier; et la descente n'est pas aisée....Pourtant bientôt, les voilà secourues car les matelots les ont vues. Tous les sacs sont descendus dans le poste des passagers, et nous devons tous remonter pour le topo "sécurité".... L'une des filles est Fatima et l'autre, Myriam. l'une est bronzée et l'autre pas. On voit qu'elles se connaissent bien; Myriam a du métier et continue à informer son amie un peu désorientée.... L'appareillage ne saurait tarder, nous aurons à nous occuper....
à suivre.... Roger Bernard, Roudouallec - Paris
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J'aime lire ,tout est si bien raconté,c'est passionnant de suivre tous vos récits.
UN roudouallécois qui est un grand et pourquoi pas !
Je vous tire mon chapeau,continuez à écrire ,vous la plume facile!